Les latinistes (5e, 4e et 3e) du collège Lucie Aubrac ont participé à un projet en deux
étapes avec le musée archéologique et l’oppidum d’Ensérune.  C’est un ancien site gallo-
romain qui a des vestiges d’un village antique et qui se situe à Nissan-Lez-Ensérune entre
Narbonne et Béziers. Il est situé sur une colline : cela s’appelle « L’Oppidum ».
Avant le projet nous avons fait des recherches au CDI afin de faire un exposé sur
l’oppidum et surtout, afin de préparer le projet.
Le mardi 24 septembre de 13h30 à 16h30 Mme Florelle Toral, animatrice
pédagogique du musée est venue au collège Lucie Aubrac nous raconter l’histoire
d’Ensérune et nous présenter quelques objets de la collection du musée dont une fibule (une
broche utilisée par les femmes dans l’antiquité) puis une petite flèche d’environ 15cm
(utilisée par les vikings). Ensuite elle nous a raconté l’histoire de l’argile, de la poterie. Il y a
par exemple, trois façons d’utiliser l’argile pour faire de la poterie : le pot tourné fait avec
un tour et le pot fait à la main puis un mélange des deux techniques. Elle nous a ensuite
préparé un jeu nous montrant des métiers ayant des racines gréco-latines comme le
carpologue (qui étudie les graines), archéologue (science de tout ce qui est ancien),
malacologue (poissons et mollusques).
Elle nous a aussi présenté un diaparoma qui présentait l’Oppidum et le métier
d’archéologue.
Dans un second temps, le mardi 1er octobre nous sommes allés passer la journée à
l’Oppidum. Nous étions accompagnés de Mme Diaz, professeur-documentaliste, Mme
Esquiva, professeur de français et de latin ainsi que de M.Lauret, professeur de français. Le
matin, nous avons fait un atelier, toujours mené par Florelle Toral. Cet atelier consistait à
créer notre propre dessin d’un dieu sur une feuille de métal repoussé. L’après-midi nous
avons pu visiter l’intégralité du lieu (l’intérieur et l’extérieur) accompagné des précieuses
explications de notre intervenante. Ce projet nous a permis de mieux découvrir un lieu
antique qui se situe juste à côté de Béziers et il nous a aussi permis de mieux nous connaître
entre les différentes classes des latinistes.
Article rédigé par Rania Kattar, Farouk Hasni et Nael Skendraoui, 3e latinistes